L’Agence Scarabée livre la nouvelle Maison de la Loire à Saint Dyé sur Loire, port de Chambord
Images, sons, parfums… La scénographie intuitive et interactive de la Maison de La Loire de Saint Dyé, totalement métamorphosée, permet de découvrir de manière inédite le caractère exceptionnel du plus grand fleuve de France.
S’étirant sur plus de 1 000 kilomètres, la Loire est exceptionnelle à plus d’un titre. Par sa nature insoumise, qui en fait le « dernier fleuve sauvage d’Europe » ; par la richesse exceptionnelle du patrimoine architectural, qu’elle embrasse avec ces châteaux royaux qui se dressent sur son passage; et par les Hommes, qui depuis deux siècles vivent en osmose avec elle le long de ses rives. Rien d’étonnant à ce que le Val de Loire soit inscrit, depuis 2000, au patrimoine mondial de l’Unesco.
Affiche de la Maison de la Loire ©Luc Bonnin – Agence Scarabée
La Maison de la Loire de Saint Dyé, qui lui est dédiée, a suivi un réaménagement complet depuis 2010. L’Agence Scarabée l’a accompagné sur l’ensemble de ce projet depuis la définition du nouveau concept, la programmation architecturale, paysagère et muséographique, jusqu’à la maîtrise d’œuvre qui vient de s’achever.
Une expérience multi-sensorielle dans un écrin patrimonial.
La scénographie intitulée « Renaissance de Loire » nous entraîne à la découverte de cette belle dame, tout au long d’un parcours initiatique d’une heure, où la nature et la culture s’invitent dans chacune des six séquences de la visite. La scénographie rend hommage à une double renaissance : celle du fleuve et celle des Hommes, comme une évocation naturelle de la période où le château de Chambord fut construit.
Donner du sens par les sens, tel est le fil rouge de ce lieu magique qui, par l’odorat, la vue, l’ouïe ou le toucher, invite le visiteur-spectateur à s’immerger dans l’histoire du fleuve et à se l’approprier, pour enfin prolonger cette expérience unique jusqu’à Saint-Dyé, le port de Chambord.
L’ensemble de la démarche s’inspire des principes d’interprétation définis pour la première fois en 1957 par Freeman Tilden pour le Service des Parcs Nationaux des États-Unis. Une visite n’est plus simplement l’acquisition d’informations non liées entre elles ou la contemplation d’un beau panorama. Comme un interprète traduisant une langue étrangère, l’interprétation permet de donner du sens aux différents éléments observés par un visiteur sans entrer dans des explications ou une démarche scientifique.
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