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La FIAC 2021 : depuis le Grand Palais Ephémère jusqu’à l’exposition virtuelle

4 novembre 2021

Du 21 au 24 octobre, la FIAC a battu son plein au Grand Palais Éphémère faisant vibrer les parisiens d’un jour et les parisiens de toujours. Après son annulation en octobre dernier en raison de la pandémie, la très attendue 47ème édition de la Foire Internationale d’Art Contemporain a effectué un retour fracassant. Ni l’ombre de la Covid19, ni son déménagement avec une surface réduite de 30%, ni la jauge contraignante n’auront réfrénés les ardeurs des visiteurs (46 655) ou des exposants (171). Il y en avait pour tous les goûts et toutes les bourses avec des oeuvres à quelques euros pour la boîte de Vache Qui Rit issue de la collaboration avec l’artiste Rosemarie Trockel jusqu’à plusieurs millions chez les grandes enseignes comme Applicat-Prazan ou Thaddeus Ropac. 

 

Sous la nef du Grand Palais Éphémère, les artistes modernes et contemporains bénéficiant d’une exposition en cours à Paris étaient mis à l’honneur. Notons par exemple la triple exposition de Jean-Michel Othoniel à la Kukje Gallery, chez Perrotin et chez Karsten Greve en plus de sa rétrospective en ce moment au Petit Palais. Notons aussi la présence remarquée de Georg Baselitz au Centre Pompidou et à la FIAC avec son œuvre Bad im Flur créée cette année et déjà vendue chez White Cube pour 1,2 millions d’euros pendant la foire.
Sur un autre thème et en poursuivant la visite dans la grande tente extérieure, montée pour l’occasion, le secteur des jeunes galeries permettait de découvrir les artistes star de demain tout en ayant un avant-goût de Design Miami. On pouvait admirer çà et là des tabourets Perriand, des chaises Prouvé dans une scénographie léchée pour les galeries Downtown ou Patrick Seguin. 

 

La FIAC n’avait pas oublié ceux qui ne pouvaient se déplacer pour l’occasion et a permis aux exposants qui le souhaitaient – même à ceux n’ayant pas de stand “physique” – d’avoir une galerie en ligne. Conçue en collaboration avec Artlogic, il s’agissait de la seconde édition digitale de la foire, après le succès de celle du premier trimestre de l’année. L’objectif de la plateforme en ligne (disponible entre le 21 et le 25 octobre) était de créer de nouvelles connexions entre les publics de la FIAC, les galeries du monde entier et les artistes représentés. Les espaces online permettaient de découvrir les œuvres dans leurs moindre détails via un puissant zoom et en les visualisant à l’échelle. Il était également possible d’entrer en contact avec les galeristes et d’accéder à la Conversation Room en ligne. L’expérience était totale car il y avait même la possibilité d’acquérir l’œuvre en obtenant un prix global avec le prix de transport.

 

Cela a été rendu possible grâce à la startup de tech et de transport Convelio. La FIAC avait effectivement choisi d’intégrer son Widget qui est une solution simplifiée et innovante de l’expérience du click-and-buy en ligne. En incluant tous les frais d’expédition – de la collecte, à la mise en caisse en passant par les douanes et la livraison finale -, les clients n’ont plus qu’à choisir parmi les différentes options d’expédition pour obtenir leur devis instantané, avant de réserver facilement leur commande sur la plateforme Convelio. De cette façon, les potentiels collectionneurs pouvaient avoir une idée globale des frais que leurs achats occasionneraient et sauter plus facilement le pas. Il ne fait aucun doute que ce type d’intégration donnera plus de pouvoir aux acheteurs et aux vendeurs, tout en ouvrant la voie à de nouvelles méthodes de travail dans le monde de l’art !