Le Studio Adeline Rispal réalise deux scénographies d’exposition à Bâle en Suisse
Exposition « Le trésor englouti l’épave d’Anticythère » Antikenmuseum Basel
L’exposition « Le trésor englouti l’épave d’Anticythère » au musée Antikenmuseum Basel retrace le voyage d’un cargo romain pris dans une tempête au large d’Anticythère vers 70 avant J.-C, la découverte de sa cargaison par des pêcheurs d’éponges en 1900 et des fouilles dans les années 1970.
Conçue comme partie intégrante de l’architecture, en cohérence et en articulation avec elle, la scénographie est une narration, l’histoire de cette épave d’Anticythère que le musée a souhaité raconter avec ces œuvres. Et c’est le film de cette histoire que le Studio Adeline Rispal a « tourné » dans l’espace, comme un réalisateur de film crée à partir d’un scénario. Le mouvement est présent partout dans l’exposition, celui de la mer, celui du voyage, celui de la tempête, celui des fonds marins, celui des corps célestes.
© STUDIO ADELINE RISPAL – Photos Luc Boegly
Au début du parcours, le visiteur est accueilli dans le jardin d’une villa romaine dominant la Méditerranée, dans lequel sculptures romaines et grecques, très prisées de l’aristocratie latine du 1er siècle avant J.-C., sont exposées parmi les colonnes du musée.
Puis le visiteur va « embarquer » sur le navire et découvrir sa cargaison d’objets de commerce et d’objets personnels de quelques riches passagers. Mais une forte tempête se lève et le navire sombre au fond de l’eau au large d’Anticythère, près de la Crète. Là, gisent des chefs d’œuvres de marbre qui, retrouvés 2000 ans plus tard, sont très érodés mais conservent la puissance vitale que les sculpteurs grecs leur ont insufflée.
L’éternité de la beauté grecque, dans la lumière du soleil et des savoirs (philosophie, littérature, sciences,…), se révèle également dans les représentations en pied d’Hercule et d’un Hermès au visage parfait, et dans le réalisme troublant des fragments de sculptures de bronze et de marbre cadrés par des voiles blancs.
L’exposition est à découvrir jusqu’au 27 mars 2016 à Bâle.
Exposition « Reflets D’or et D’argent » Historisches Museum
L’exposition « Reflets D’or et D’argent » revient sur l’orfèvrerie à Bâle et la diversité de ses talents avec un choix de plus de 300 pièces: objets de culte médiévaux, ouvrages représentatifs mondains et argenterie d’usage domestique.
L’enjeu de la scénographie est de montrer la relation étroite entre les besoins physiologiques, spirituels, sociaux et identitaires de l’Homme et les créations qu’ils ont générées dans l’orfèvrerie Bâloise à travers les siècles.
Le Studio Adeline Rispal a choisi la lumière comme principal matériau de l’exposition déclinée dans les différents univers. Dans le parcours visiteur, les premiers espaces de l’exposition, le hall et le salon à rez-de-chaussée, introduisent à l’origine de la fascination de l’Homme pour la brillance et le reflet. Dans le salon, l’espace est totalement dédié à la magie de l’eau, d’un bord de mer dans la lumière du couchant. Quelques objets symboliques sont présentés sous vitrine. La salle voûtée accueille les collections de l’orfèvrerie religieuse, catholique avant et après la Réforme, protestante et juive, chacune présentée sur une table haute s’étirant sur les trois piliers. Les objets sont éclairés à la bougie pour retrouver cette lumière vacillante qui donnait vie aux objets religieux.
© Studio Adeline Rispal – photo Luc Boegly
Dans l’escalier d’honneur, les miroirs de l’installation invitent à réfléchir sur le temps, l’espace et soi-même. De miroir en miroir, on peut découvrir une autre personne, une partie intéressante de l’architecture ou un autre miroir qui transporte le regard en amont ou en aval du parcours du visiteur. La salle Les Confréries de Bâle est dédiée à l’orfèvrerie des corporations et la salle Cadeaux d’honneur et trophées aux grandes fêtes présente. Dans la suite du parcours, les visiteurs se retrouvent face une reconstitution la plus proche possible de l’esprit de la Haus zum Kirschgarten. Des tableaux et meubles sont choisis pour faire de cette salle une véritable period room.
L’exposition est à découvrir jusqu’au 3 avril 2016 à Bâle.
www.adelinerispal.com
www.antikenmuseumbasel.ch
www.hmb.ch
Consultez la Fiche Annuaire du STUDIO ADELINE RISPAL :
www.museumexperts.com/annuaire/prestataire/4826